Mods, Rudeboys, Teddy Boys, Hard Rockers, Suedeheads, Smoothies, Bootboys, Punks, Skinheads, Redskins, Boneheads, Herberts, Chasseurs de Skins…
Voilà des noms que beaucoup d’entre nous ont entendus, associés à des tenues caractéristiques, des coiffures particulières et un mode de vie ; un way of life que bien souvent nous avons associé à la violence et à l’intolérance sans vraiment le connaître.
Nés en Angleterre à la fin des années soixante, ces mouvements débarquent en France à la fin des années soixante-dix et vont très vite connaître un grand succès dans la banlieue de Paris et dans certains quartiers de la capitale.
Bien au-delà des peurs qu’ils ont générées auprès du public, ils sont les reflets d’un monde urbain en plein changement, d’une jeunesse pleine de vie et de contradictions, associant la brutalité et la fierté, la recherche d’un mode de vie et une musique propres et, plus encore, le culte de la différence.